23/07/2024

Après concertation, et sur décision majoritaire de ses adhérents et sympathisants,

la CFE-CGC n’a pas signé l’accord sur le Télétravail.

Après 3 journées de négociation stérile, l’entreprise a maintenu sa position de départ avec un nouvel accord à 10 jours de télétravail maximum par mois, contre 5 jours de présentiel à l’heure actuelle. Sans aucune compensation.

Soumise aveuglément aux exigences de la maison-mère, la Direction a simulé une pseudo-négociation pour appliquer coûte que coûte un accord déjà ficelé outre-Atlantique, sacrifiant l’équilibre vie privée – vie professionnelle de 3700 salariés, responsables et jusque-là autonomes sur la liberté d’adapter en conscience le rythme de présentiel exigé par leur métier.

Aucun des arguments de la CFE-CGC n’a été écouté :

• Ni le véritable plébiscite dont fait l’objet l’accord existant avec 96 % de salariés satisfaits

• Ni la productivité des salariés en TT qui a engendré de très bons résultats financiers

• Ni l’angoisse de centaines de salariés face à ce retour forcé

• Ni la menace de voir partir des dizaines de talents

• Ni le chaos que vont provoquer le manque de bureaux et de points de restauration

• Ni le paradoxe d’engager des centaines de milliers d’euros dans ce rétropédalage injustifié

• Ni l’impact négatif sur la marque employeur de Disneyland Paris, qui vantait récemment les mérites du Télétravail dans des campagnes de recrutement massives.

La CFE-CGC espère vivement que le chantage avec lequel la Direction a conclu cette négociation, en menaçant d’appliquer la charte TWDC avec une seule journée de télétravail fixe le vendredi en cas d’absence de signature, n’augure pas de la façon dont elle va désormais conduire le dialogue social.

En dépit de l’intersyndicale menée par la CFE-CGC, la CGT et la CFTC afin de peser plus fortement à la table des négociations pour faire bouger les lignes, l’accord a finalement été signé par deux organisations syndicales sur cinq, ce qui le rend applicable au 1er janvier 2025.

Nous CFE-CGC, sommes convaincus que ce retour forcé au bureau annonce un chaos et des conditions de travail très dégradées pour des centaines de salariés. Un bouleversement et un sacrifice que l’entreprise se borne à minimiser, et qui reste bien dificile à expliquer.