26/05/2023

Vendredi 26 mai s’est tenue une réunion entre les organisations syndicales et la Direction, faisant suite aux mouvements de grève initiés par les salariés, avec pour objectif de trouver un accord visant à soutenir le pouvoir d’achat.

La CFE CGC, dont les propositions n’ont pas été écoutées, déplore la position de l’entreprise qui choisit de ne pas répondre à la grogne profonde des salariés :

  • Congés payés acquis et non pris au 31 mai transférés sur le CET
  • Possibilité de revenir sur son choix de rémunération des heures supplémentaires vs la récupération
  • Avance de paiement sur la 2ème moitié du 13ème mois
  • Possibilité de dépasser le plafond de paiement de 10 jours sur le CET
  • Prime de partage de la valeur d’un montant de 125€ exonérée de charges fiscales et sociales selon éligibilité, pour tous les salariés y compris les cadres bonussables (sur demande de la CFE-CGC). Prime versée le mois prochain.

Aucune mesure pérenne satisfaisante. Des pansements sur une jambe de bois, proposés par une Direction trop déconnectée qui répond à la colère des salariés par de simples mesures d’avance de trésorerie.

La CFE CGC avait demandé 2% d’augmentation du salaire de base pour tous (hors NAO et applicable de suite), une prime d’ancienneté réévaluée… et la reconnaissance tant attendue de l’entreprise envers ses salariés.

Manque de reconnaissance, hyper connexion, horaires adaptés, déficits de personnels… la liste des challenges à relever s’allonge de jour en jour.

Les attentes des salariés que la CFE CGC ne cesse de remonter sont pourtant légitimes : des minimas réévalués considérablement, des perspectives d’évolution de salaire et de statut, des temps de repos bien mérités, la possibilité de bénéficier de mobilités internes avec des prérequis atteignables, la redistribution des richesses de l’entreprise… en d’autres termes une politique de rémunération reconstruite, qui aurait à cœur de remercier l’engagement et la performance des salariés.

La réponse de l’entreprise aujourd’hui, teintée de la priorité d’éteindre le feu au plus vite, suffira-t-elle à apaiser les salariés ?  Rien de moins sûr pour la CFE CGC.