15/02/2024

DISPOSITIF DE DEFRAIEMENT KILOMETRIQUE :

UNE VOLTE FACE DISCRIMINATOIRE DE L’ENTREPRISE

L’entreprise a décidé d’instaurer une clause restrictive au nouveau dispositif de défraiement kilométrique.

Il n’aura pas fallu longtemps. Le coup de pouce financier, annoncé par l’Entreprise lors de la Négociation Annuelle Obligatoire sur les salaires comme étant un geste fort de l’entreprise envers les salariés, vient de subir une coupe majeure.

De nombreux salariés du Val d’Europe vont se voir exclus du bénéfice de cette mesure sous la seule considération qu’ils sont éligibles au télétravail.

Comment ça marche ? Le remboursement des frais kilométriques qui devait permettre aux salariés d’obtenir un remboursement partiel de leur frais de déplacement, ne sera finalement versé qu’aux seuls salariés ayant obtenu un sticker de stationnement. Or, pour la population administrative du Val d’Europe, ce sticker ne sera pas attribué à tout le monde !

A qui sera attribué ce sticker ? C’est le grand mystère. Malgré nos demandes, aucune lumière n’a été faite sur le critère, objectif bien sûr, qui va permettre au management d’accorder ou non le précieux sésame permettant à un salarié de stationner au parking et donc de bénéficier du dispositif.

Sur quel critère nos leaders vont-ils se baser pour arbitrer entre l’un ou l’autre de ses salariés, au profil équivalent, pour lui autoriser l’octroi de cette aide financière ? Aucune réponse ne nous a été apportée.

Seule réponse de la Direction : « Les salariés opérationnels sont davantage concernés par la nécessité de se rendre sur site en raison de leur activité professionnelle, sans pouvoir bénéficier du télétravail et en volume beaucoup plus important. Les salariés du Val d’Europe bénéficient dans la très grande majorité du télétravail …

 Pour la CFE CGC la légitimité de la population opérationnelle à bénéficier de ce dispositif en raison de sa présence obligatoire sur site ne justifie en rien l’exclusion en conséquence de la population administrative. Un salarié qui aura fait le choix de venir travailler sur place par choix personnel ou dans l’intérêt du service ne doit pas se voir lésé. L’entreprise a l’obligation de se porter garante d’une équité de traitement.

La CFC CGC demande à l’Entreprise de revoir urgemment cette volte-face discriminatoire avec une rétroactivité à début janvier, date de mise en œuvre de cette mesure.