20/05/2023

Dans un contexte de climat social tendu, la CFE CGC Disney se fait le relais et la colère de très nombreux salariés et réitère sa demande du 4 mai dernier de voir augmentés les salaires de 2% en dehors du dispositif de NAO et en complément de la revalorisation des minimas.

La CFE CGC Disney ne cesse d’alerter la Direction sur le niveau beaucoup trop bas des minimas conventionnels qui expose chaque jour un peu plus les salariés aux effets plombant de l’inflation.

La revalorisation de 2,2 % appliquée récemment ne concerne que trop peu de salariés, pour la plupart jeunes entrants dans l’entreprise et ne suffit clairement pas à combler les manques, y compris pour une majorité de salariés des tranches moyennes, aux compétences techniques, leader et encadrantes, fidèles à l’entreprise depuis de nombreuses années et qui ont répondent chaque jour à des responsabilités multiples.

Que ce soit au sein des instances de Disneyland Paris ou à la branche du SNELAC, la CFE CGC alerte régulièrement sur le nivellement des salaires par le bas et sur l’écrasement de la grille salariale qui conduit à l’épuisement financier et moral des salariés.

Les salariés de Disneyland Paris souffre d’un pouvoir d’achat toujours plus faible alors même qu’ils continuent d’être chaque jour au rendez-vous des enjeux croissants fixés par l’entreprise. Le bénéfice d’exploitation colossal annoncé récemment par la maison mère est vécu légitimement comme une injustice par nos milliers de salariés qui tentent de leur côté de maintenir la tête hors de l’eau.

L’engagement et le professionnalisme dont ils font preuve sont des atouts majeurs qu’il faut récompenser autrement que par des communiqués émanant d’une Direction outre atlantique déconnectée. Nous devons pouvoir compter sur l’entreprise pour obtenir la juste récompense de notre labeur, a fortiori quand le contexte économique vient nous fragiliser.

Pour l’ensemble de ces raisons, la CFE CGC Disney exhorte l’entreprise à accorder une mesure d’urgence de 2% d’augmentation sur le salaire de base, applicable de façon rétroactive au 1er mai 2023, à l’ensemble des salariés et hors dispositif de NAO.